mercredi, octobre 26, 2005

SORTIE HIVERNALE

Il faisait froid. Encore plus froid qu'au cœur de la nuit, constata Tim. Les étoiles, qui avaient brillé très fort, n'allaient pas tarder à pâlir, pour laisser la place à un soleil timide. On était à la fin janvier, et la température devait flirter avec le zéro.

Engoncé dans son ciré doublé de plusieurs pulls, Tim était à la barre depuis la veille au soir. Il regardait les petites crêtes phosphorescentes qui jouaient à rattraper son bateau. Oui, il faisait froid, et pourtant il n'aurait donné sa place pour rien au monde.

"Seul maître à bord… La formule consacrée" pensa-t-il. Il n'avait de comptes à rendre à personne. Le seul compte-rendu qu'il aurait pu faire, c'était celui du bonheur. Celui d'être libre, par-dessus tout. Libre de choisir sa route, d'élire son point de chute. Et il se retrouverait dans la matinée dans quelque port de pêche, ceux qu'il préférait. Parce que les odeurs de poisson et de varech y ont un parfum violent, parce que les couleurs des bateaux y sont plus chaleureuses, et que les hommes qu'il y trouverait lui ressemblaient. "Garce de mer…" disaient-ils. Mais aucun n'aurait voulu changer de métier.

Lors d'une de ses dernières sorties, il avait passé la nuit blotti contre une coque en bois. Un léger frottement l'avait sorti de sa somnolence. Passant la tête par le capot, il vit une énorme muraille qui le dominait de plusieurs mètres, glissant sur l'eau du port à venir le frôler : un thonier qui rentrait… Une voix calme à l'accent patoisant lui avait dit, du haut de la lisse :
- Dors, mon gars, dors. Faut pas te déranger pour nous.
Et il s'était endormi pour de bon, veillé par les lampadaires du quai, en pensant à la délicatesse de ces pêcheurs qui avaient fait leur possible pour ne pas le réveiller, lui qui s'était mis, sans le savoir, à leur place…

Le jour était maintenant levé depuis une bonne heure, quand il franchit les passes avec le flot, et accosta le long du môle, à la voile. Après s'être amarré, il put enfin descendre dans la cabine et se faire un café brûlant.

Aux premiers temps de son apprentissage, Tim s'était longuement entraîné à faire des manœuvres à la voile, accostage d'un quai ou prise de corps-mort. Il s'en félicitait maintenant, car son vieux moteur avait tendance à lui jouer des tours. Et puis surtout pour la beauté du geste, pour la satisfaction d'une manœuvre réussie sans avoir cédé à la facilité, pour le plaisir.

Il ressentit d'un coup la fatigue de la nuit. Il ferma le capot et laissa le petit gaz allumé, afin qu'il se créé un peu de chaleur. Puis il s'allongea sur sa couchette, enlevant juste son ciré. Son esprit flottait entre veille et sommeil, cet état second fait de rêve et de réalité. Il n'eut que le temps de couper le gaz, à portée de main, avant de sombrer.

Réveillé un peu plus tard par le bruit d'une pinasse qui venait s'amarrer derrière lui, il se refit un café, qu'il avala bien chaud, et sortit.

La mer était haute. Enchâssé entre ses maisons aux toits gris, le port hivernait. Une mouette le survola en piaillant un long cri plaintif, et alla se poser sur la pomme de mât d'un bateau bâché. Le soleil perçait difficilement la brume bleue et ténue qui cachait les lointains.

Le vent d'Est qui l'avait si bien poussé cette nuit avait considérablement molli. "Il faudra que j'en tienne compte pour rentrer demain" pensa Tim.

Il se dirigea vers la boulangerie, qui se trouvait à deux pas, y acheta pain et chocolat, puis à l'épicerie d'à côté pour quelques provisions, poussa enfin la porte d'un des bistrots du port.

Tim aimait cette ambiance chaude et animée des cafés de pêcheurs, où il se berçait des vois rauques et rocailleuses qui parlaient de mer.

Au bar, il commanda un ballon de rouge. Les hommes s'étaient tus lorsqu'il était entré, puis les conversations avaient repris. Deux d'entre eux étaient accoudés près de lui. Le plus âgé, en vareuse et casquette bleue, se retourna :

- Des plaisanciers dans le coin par ce temps-là, on peut pas dire qu'on en voit beaucoup. C'est vous qu'êtes amarré au môle ?

- Oui, répondit Tim. Le temps de déjeuner. J'ai fait route cette nuit. Je repars tout à l'heure pour
mouiller en face de l'île. Une traite de quelques milles. Demain je repars chez moi.

- Eh! ben mon vieux, dit l'autre en levant les sourcils, faut en vouloir… Moi je mettrais pas mon
chien dehors. Nous, c'est pas pareil, il faut y aller. Mais quand on n'est pas obligé !…

Un groupe, au bout du comptoir, s'était arrêté de parler. Ils écoutaient. Ils attendaient ce que Tim allait dire. Ils pressentaient une bonne histoire à raconter aux autres, ceux qui n'étaient pas encore rentrés, celle du fêlé qui "fait du bateau" quand il gèle.

- Si je veux naviguer, c'est hors saison que je peux le faire, dit Tim. Je travaille dans un port
de plaisance, et c'est pendant les vacances des autres qu'il y a le plus de boulot. – l'homme à la casquette faisait signe à la patronne de remplir les verres – et ça me convient tout à fait. Vous voyez, j'aime la mer, et j'aime l'hiver. L'eau et le ciel ont des couleurs différentes. On y voit des éclairages, des nuages qu'on ne verra jamais en été.

- On y voit surtout des coups de chien, mon gars, lança un des hommes du groupe. Les autres rirent.
- Le mauvais temps, ça se prévoit, répondit Tim. Je ne suis pas inconscient. J'aime bien la brise, mais j'irais pas me jeter dans la gueule du loup. Au port, on suit la météo. En venant ici, j'étais assuré d'une beau temps pour plusieurs jours. L'anticyclone est bien établi. J'aurai de l'Est, à l'aller comme au retour. Le froid, c'est rien, il suffit de se couvrir.

- Fils, dit familièrement la casquette bleue, tel que je te vois, tu iras loin : "Si tu veux vivre vieux marin, arrondit les pointes…

- … et salue les grains coupa Tim en souriant. Puis il demanda à la patronne de remettre une tournée.

Il n'y avait plus de pêcheur, plus de plaisancier. Il n'y avait que deux hommes de mer qui trinquaient. Ils avaient la même maîtresse, sauvage et tendre, douce et violente. Et ils s'étaient reconnus.

Quand il sortit du café, Tim vit que la mer avait commencé de descendre. Il se hâta d'avaler quelque chose de chaud, hissa les voiles, et se décolla doucement du quai.

"Avec cette petite brise, il va me falloir presque quatre heures" pensa-t-il.

Il avait choisi de dormir au mouillage, devant une petite plage de l'île. Après examen de sa carte, il savait qu'il serait abrité du vent nocturne.

Tim adorait les cartes marines. Il passait de longs moments à les détailler, passant d'un phare à une balise, d'une pointe à une anse, dont tous les noms le faisaient déjà rêver. Il tentait d'imaginer la réalité, de comprendre l'organisation du paysage marin, et gravait dans sa mémoire roches et zones de courant, afin d'éviter une mauvaise surprise, et de pouvoir goûter son plaisir totalement. Car vigilance n'était pas synonyme d'inquiétude, loin de là. Tim savait qu'il apprenait à chaque sortie, avec passion et humilité.

- L'école de la vie, de la vraie vie, se dit-il à haute voix. Il lui arrivait souvent de se parler.

Il dut arrondir une pointe malsaine, balisée d'une méchante perche, avant de mouiller son ancre par quelques mètres d'eau, sur fond de sable.

Le courant avait ralenti la traversée, et il faisait déjà presque nuit. Tim s'empressa de noter le cap de sortie, celui qu'il faudrait prendre si – tout est toujours possible – le vent venait à tourner, rendant intenable son abri d'un soir.

Le relief n'était pas bien haut, mais il suffisait à couper le vent, qui recommençait à se muscler, faisant entrer dans l'anse, en contournant la pointe, la petite houle qui berçait le bateau.

Avant de refermer le capot, Tim jeta un regard circulaire. Il ne put qu'à peine distinguer, à une centaine de mètres, la bande de sable blanc qui mourait dans l'eau sombre. Levant la tête, il se vit veillé par les premières étoiles. Il sut à ce moment qu'il avait sa place là, ce soir, dans cette solitude glacée que nul ne songerait à lui disputer. Il savait aussi, avec la certitude de ses sens, que sa nuit serait tranquille.

Demain il rentrerait, ses voiles appuyées par cette brise régulière qui l'amènerait jusqu'au port…
Guy - Octobre 2005



--------------------------------------------

-


.

mardi, octobre 25, 2005

MAJORQUE SANS MARINAS

Majorque reste sans doute la plus complète des îles Baléares, offrant ses hautes falaises de la côte ouest, ses plages au sud, ses calas innombrables à l'est, et les charmes de la côte Nord.

Les prix des marinas ont atteint en quelques années des sommets, réservant les escales dans les ports aux porte-monnaies bien garnis...

Il n'est pourtant pas impossible d'en faire le tour sans quasiment débourser. Car hormis les indispensables ravitaillements en eau et gas-oil, il est très faisable d'alterner les mouillages et les "à côtés portuaires"... Je n'apprendrai sans doute pas grand'chose aux habitués des lieux. Mon petit sujet s'adresse donc surtout à ceux qui auront le plaisir de découvrir ces eaux.


Disons tout d'abord que Majorque en pleine saison (Juillet-Aout) est quasiment saturée. Mais il est possible quand même de ne pas s'emmêler dans la chaîne du voisin. En ce qui concerne le sens de giration, celui-ci est trop aléatoire pour en conseiller un plus que l'autre. Il est toutefois courant de s'apercevoir que, longeant une côte vent debout, et contournant un cap avec changement de direction, celui-ci tourne également avec vous, et qu'on l'a encore dans le nez !

Partons quand même de la Baie de Palma au Sud de l'Ile, en direction de l'Est. Hormis la cala Pi, très étroite et bondée, le premier abri que l'on trouve est CAMPOS (Colonia San Jordi). Petit village majorquin resté assez authentique, on y trouve un bon mouillage devant le port, abrité du Sud par l'îlot La Guardia. (39°18'9 N - 3°00'14 E).


Les fonds y sont de tenue irrégulière, et le sable sera trouvé vers le fond, en lisière des bouées balisant la plage. Une descente en annexe est alors très facile. La superbe plage d'Es Carbo se trouve juste dans l'Est, abritée elle aussi du sud par l'îlot Moltona. A signaler que l'on peut couper entre l'îlot La Guardia et la côte. On y trouve au centre du passage environ 2 m d'eau. Les DI et catas peuvent également couper entre Moltona et la côte, ce qui évite le grand tour (environ 1 m d'eau)

Continuant vers le Cabo Salinas, on trouve deux calas sympathiques, Entugores et Caragol, cette dernière plus ouverte au SW. On distingue au Sud le petit archipel de Cabrera, formé de plusieurs îlots et d'une île principale. Le stationnement et le mouillage dans cette dernière sont soumis à autorisation (à demander à la Commandancia Militar de Palma).

Le passage du Cabo Salinas est absolument superbe. Les fonds de sable blanc créent une couleur d'eau turquoise, et l'on se croirait flotter dans une piscine. Le passage étant franc, la côte accore peut être longée de près sans danger.

Toute la côte SE de Majorque est indentée de multiples calas, dont je ne ferai pas l'énumération, celles-ci étant trop nombreuses. A chacun de les découvrir en fonction du vent dominant.

S'il ne fallait en citer qu'une, je parlerai de la Cala Mitjana (39°23'15 N - 3°14'93 E).
Elle fait un coude sitôt l'entrée, mais un mât de pavillon sur la rive permet de la repérer. Entièrement privée (sauf la mer, encore heureux !) on mouille au plus profond possible (en fonction de la place), cernés par pelouses, jardins et rocailles du plus bel effet.

Indépendamment des calas, cette côte compte 3 ports principaux, où l'on trouvera du ravitaillement. En allant du Sud au Nord, Porto Petro, Porto Colom et Porto Cristo permettent un abri sur, tout en restant au mouillage.

A Porto Petro,(39°21'64 N - 3°12'79 E) on mouillera juste à droite du petit port d'opérette.
Si l'on prévoit de rester à bord, il peut être possible de trouver un coffre vacant, quitte à le laisser libre à la demande.

Porto Colom (39°25'12 N - 3°15'94 E) offre un des meilleurs abris que l'on puisse imaginer. Une marina a été construite dans le fond. Mais de très nombreux coffres sont disponibles pour le passage devant les quais du vieux port.
Il est également possible de mouiller sur ancre dans l'anse SW de Bassa Nova, réservée au petits tirants d'eau (1 m à 1m50 d'eau). Une petite taxe est malheureusement demandée depuis peu, même dans ce cas. Mais le débarquement en annexe est très facile.

Porto Cristo est établi à l'embouchure d'une rivière.
Il est possible de mouiller juste après le premier coude, mais les places sont chères, et le trafic important ! A moins qu'une place se libère au quai public (rive gauche, face à la marina), aux tarifs relativement raisonnables.

Un dernier port se trouve avant le Cap de Pera, pointe NE de Majorque. C'est Cala Ratjada. Port de pêche relativement important, et surtout très... germanisé !

Passé le Cabo de Pera, la côte s'incurve vers le NW. Un abri peut-être trouvé dans la Cala Molto (39°43'71 N - 3°27'31 E), à peu de distance du cap.

Entre Cabo del Freu et Cabo Farrutx, la côte est accore, et peut être longée sans problèmes. Sur la route, on distingue un gros rocher isole, Farayo de Aubarca (ou Farallon). Le passage entre ce rocher et la terre est sain.

Entre Cabo Farrutx et Cabo Formentor, on trouve deux grandes baies ouvertes au NE : la baie d'Alcudia, et celle de Pollensa.

Juste au Sud de Cabo Farrutx, se blotti le petit refuge d'Es Calo (39°46'22 N - 3°20'02 E),
endroit superbe enchassé au pied de monts vierges de toutes habitations. Un petit môle au feu éteint permet des débarquements faciles, mais réservé au petits tirants d'eau (1m50 au pied).

Le fond de la Baie d'Alcudia n'a guère d'attraits : fonds malsains, paysage urbanisé (trop). Alcudia est un port de commerce et de plaisance important. Il est cependant très possible de mouiller pratiquement au pied des boutiques du port, et donc d'y faire un ravitaillement en annexe. les fonds sont de sable herbeux de bonne tenue. (39°50'22 N - 3°07'86 E)

A l'est du port, on trouve également un très agréable mouillage sous l'Ilot Aucanada, avec supermercado à proximité. Le passage à terre entre l'îlot et la terre est impraticable.

En continuant vers le Cabo del Pinar, qui sépare les deux baies, on trouvera un mouillage dans une nature superbe à Coll Baix, son seul inconvénient étant d'être souvent rouleur. (39°51'8 N - 3°11'31 E).

Le Cabo del Pinar faisant une sorte de pointe, trois petites calas se trouvent sur la face sud, côté Pollensa. Plages minuscules de sable blanc, elles sont malheureusement zone militaire, ce qui repousse le mouillage dans des fonds déjà importants (une dizaine de mètres).

En continuant de longer cette face SE de la baie de Pollensa, le minuscule port de Bonaire (El cocodrilo) permet un petit ravitaillement, en mouillant en dehors des jetées si le vent est favorable.

Un mot de la météo de cette baie en été. La brise de mer s'y établit très régulièrement de NE, se levant en fin de matinée, atteignant son maximum (force 4/5, rarement plus) en fin d'après-midi, et retombant le soir. Par contre des orages nocturnes s'y produisent assez fréquemment. Ils peuvent être violents.

Pollensa offre une zone de mouillage assez extraordinaire, dans le NW de la baie. Entre la pointe Avanzada (39°63'9 N - 3°06'6 E) et le port les fonds ne dépassent pas 3 m d'eau, sur une distance de plusieurs milles. Ce qui laisse de la place pour mouiller. On a que l'embarras du choix. De très nombreux bateaux sont mouillés là. Des corps-mort ont commencé d'être intallés. Avec un peu de chance, et par un matin calme, on peut trouver un bloc de béton (vestige de la guerre civile) sur lequel il est facile de s'amarrer (plongée dans 2 m d'eau).


Pollensa est un des endroits les plus chics de Majorque (les prix aussi d'ailleurs !) : succession de petites plages bordée de pins, architecture relativement préservée... Entre la marina proprement dite et la base d'hydravions (on y voit souvent des canadairs s'entraîner), ce n'est pas la place qui manque. Les fonds sont de bonne tenue, et l'eau presque trop chaude (manque de fond !) Un autre mouillage fréquenté est celui situé sur la face W de la pointe Avanzada.

En sortant de la baie de Pollensa, deux petites calas, Murta et Engossauba permettent un arrêt temporaire.

Le cap Formentor marque l'extrémité NE de Majorque. Etant totalement accore, il peut être longé de très près.

Toute la côte NW de Majorque offre une beauté sauvage. Le Puig Major culmine à plus de 1 400 mètres, et quand la mer est calme, on pourrait se croire naviguer sur un lac de montagne.

Par contre cette côte n'offre qu'un seul véritable abri, le port de Soller. Enchâssé entre les monts environnants, il permet un refuge quasi parfait, l'entrée étroite s'évasant ensuite en cercle. Une partie est réservée à la Marine Espagnole. Il serait question de l'adapter à la plaisance.
Peut-être cela est-il déjà fait ? Quoi qu'il en soit, un seul quai offre un nombre très restreint de places, et les bateaux restent au mouillage, juste à l'extérieur des bouées de plage. Mais les places sont chères... Si un équipier se sacrifie pour faire le "quart de mouillage", l'excursion à ne pas manquer est celle qui conduit du port à la ville de Soller, à l'intérieur des terres. Le petit tramway est des plus pittoresques, et la balade vaut le détour. Pour ceux qui ont plus de temps, on peut aussi rejoindre, à travers la montagne en passant de nombreux tunnels, la ville de Palma dans un train style "western". A faire si possible...

A certains cette côte pourra à la longue paraître monotone. Pourtant la beauté de cette côte en fait un endroit tout à fait remarquable. Peut-être la descente se fera-t-elle entièrement sous spi ? On peut toujours l'espérer. Dans le cas contraire, ce sera au moteur, jusqu'à voir l'île de la Dragonera, à la pointe SW de Majorque.

Juste en face celle-cile charmant village de San Telmo offre une bonne possibilité de mouillage, relativement peu fréquenté d'ailleurs.

La côte maintenant orientée au SW, indépendamment de plusieurs calas, certaines importantes (Paguera, Santa Ponsa), permet un abri au port d'Andraitx.(39°32'6 N - 2°23'8 E).
Une fois laissé sur la gauche la contre-jetée, on mouille juste avant le môle sud, sur des fonds de tenue moyenne (plaques de roches localement).

En allant sur Cala Figuera, qui marque l'entrée de Palma, on peut passer, en restant bien au centre, entre la côte et l'îlot del Toro.

Dans la baie de Palma elle-même, on trouvera plusieurs calas, abris temporaires (ou nocturnes si le temps le permet). A l'inverse de Pollensa, la brise de mer vient de SW dans la baie de Palma, aux mêmes horaires...

Un dernier mot des Iletas. Ce petit îlot permet un mouillage d'un côté ou de l'autre, en fonction du vent (39°31'8 N - 2°35'3 E).

On se trouve déjà là aux portes de la ville. Celle-ci comportant plusieurs marinas aussi saturées que chères, je n'en dirai rien, en regrettant toutefois son quai public bon marché, ou la possibilité de mouiller juste devant le paséo maritimo, toutes choses maintenant interdites...